Les grandes problématiques du changement climatique, du réchauffement planétaire, de la pollution atmosphérique, de l’économie circulaire, ou de la production de déchets, ne concernent pas seulement les autorités et les institutions, mais aussi les citoyens et les entreprises.
Ces dernières peuvent investir dans des politiques durables de manière concrète, à travers ce que l’on appelle la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Selon la définition fournie par l’UNIDO, United Nations Industrial Development Organization[1], l’expression Responsabilité sociétale des entreprises indique la manière dont les entreprises intègrent les enjeux à caractère social et environnemental dans leurs opérations commerciales et dans leurs interactions avec les parties prenantes.
Il ne s’agit donc pas de destiner des ressources économiques à des œuvres de charité, ni de sponsoriser des projets et/ou évènements ou, plus généralement, de philanthropie, mais
« d’une tentative d’aligner les entreprises privées sur l’objectif de développement durable mondial, en leur fournissant une série d’objectifs de travail plus complète que le seul profit. L’idée c’est que, pour qu’une organisation soit durable, elle doit être solide sur le plan financier, réduire au minimum (et dans l’idéal éliminer) ses impacts environnementaux négatifs et agir en conformité avec les attentes de la société. » [1]
Les thèmes-clés de la RSE, énumérés par l’UNIDO[1], sont les suivants:
- gestion environnementale;
- efficacité énergétique;
- approvisionnement responsable;
- engagement des parties prenantes;
- standards de travail et conditions de travail;
- relations entre employé et communauté;
- équité sociale;
- équilibre entre les sexes;
- droits de l’homme;
- bonne gouvernance;
- mesures anti-corruption.
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